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Renaissance
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  • dédié aux spectacles historiques sur la période renaissance et notamment celui de l'association Autour de Léonardo qui ce déroule au Château d'Ecouen (Musée de la Renaissance) à Ecouen dans le Val d'Oise
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14 août 2010

Histoire de France Musée de la Renaissance Spectacle Château Ecouen Léonard de Vinci en France

Les Dernières années de Leonard de Vinci en France  1516-1519 En septembre 1515, le nouveau roi de France François Ier reconquiert le Milanais par la bataille de Marignan. En novembre 1515, Léonard se penche sur un nouveau projet d’aménagement du quartier Médicis à Florence. Le 19 décembre, il est présent à Bologne pour la réunion entre François Ier et le pape Léon X. Francois Ier charge Léonard de concevoir un lion mécanique pouvant marcher et dont la poitrine s'ouvre pour révéler des lys. On ne sait pas pour quelle occasion ce lion a été conçu, mais il peut avoir été lié à l'arrivée du roi à Lyon ou aux pourparlers de paix entre le roi et le pape[Note 13].

Il part travailler en France en 1516 avec son assistant artiste peintre Francesco Melzi et Salai où son nouveau mécène et protecteur, le roi de France François Ier l’installe au manoir de son enfance, le clos Lucé, à proximité du château d'Amboise, la demeure de l'époque du roi, en tant que « premier peintre, premier ingénieur et premier architecte du roi »[7] avec une pension annuelle de mille écus.  Peut-être à la cour de France, s'intéressait-on plus au peintre, à  l'artiste qu'à l'ingénieur et, jusque là, seuls des Français s'étaient  attachés l'illustre Florentin en qualité d'artiste : en Italie il  n'avait jamais été engagé que comme ingénieur. En lui donnant le clos Lucé, François Ier dit à Léonard : « Fais ce que tu veux ». Il n'est pas le premier artiste à recevoir cet honneur ; Andrea Solario et Fra Giovanni Giocondo l'avaient précédé quelques années avant[25]. François Ier est fasciné par Léonard de Vinci et le considère comme un père. Le manoir et le château d'Amboise  étaient d'ailleurs reliés par un souterrain permettant au souverain de  rendre visite à l’homme de science en toute discrétion. Léonard projette  la construction d’un nouveau palais à Romorantin avec le détournement d’un fleuve dans la Sauldre. Il esquisse un projet de canal entre la Loire et la Saône et organise des fêtes, comme celle que le roi donne au château d'Argenton en octobre 1517 en l'honneur de sa sœur.

 

 

 

Le 23 avril 1519,  Léonard de Vinci, malade depuis de longs mois, rédige son testament  devant un notaire d’Amboise. Il demande un prêtre pour recevoir sa  confession et lui donner l'extrême onction. Il est emporté par la maladie le 2 mai 1519, au Clos Lucé, à l’âge de 67 ans. La tradition selon laquelle il mourut dans les bras de François Ier repose peut-être sur une interprétation erronément littérale d'une épitaphe rapportée par Giorgio Vasari dans l'édition de 1550 des Vite, mais qui ne figure plus dans celle de 1568[30].  Cette épitaphe, qui n'a jamais été vue sur aucun monument, contient les  mots « Sinu Regio », qui peuvent signifier, au sens propre sur la poitrine d'un roi, mais aussi, dans un sens métaphorique, dans l'affection d'un roi, et peuvent n'être qu'une allusion à la mort de Léonard dans un château royal. De plus, à cette époque, la cour est au château de Saint-Germain-en-Laye, où la reine accouche du roi Henri II de France, le 31 mars, et les ordonnances royales données le 1er mai sont datées de cet endroit. Le journal de François Ier ne signale d'ailleurs aucun voyage du roi jusqu’au mois de juillet. Pour finir, l’élève de Léonard de Vinci, Francesco Melzi,  auquel il lègue ses livres et ses pinceaux et qui est dépositaire de  son testament, écrit au frère du grand peintre une lettre où il raconte  la mort de son maître. Pas un mot n’y fait allusion à la circonstance  mentionnée plus haut qui, si elle avait été avérée, n’aurait  certainement pas été oubliée.

Selon ses dernières volontés, soixante mendiants suivent son cortège et il est enterré à la chapelle Saint-Hubert, qui est dans l’enceinte du château d'Amboise et domine la ville.

Léonard de Vinci, toute sa vie célibataire et n’ayant jamais eu ni  femme ni enfants, lègue l’ensemble de son œuvre considérable pour la  faire publier à son disciple préféré et élève depuis ses 10 ans, Francesco Melzi.  Il lui offre notamment ses manuscrits, carnets, documents et  instruments. Après l’avoir accompagné en France, il reste près de  Léonard de Vinci jusqu’à sa mort et gère son héritage pendant les  cinquante années suivant la mort de son maître. Cependant, il ne  publiera rien de l'œuvre de Léonard et de nombreuses peintures, dont la Joconde, se trouvaient encore en sa possession dans son atelier. Les vignes de Léonard seront divisées entre Salai,  un autre élève et disciple très apprécié par Léonard et entré à son  service à l’âge de 15 ans, et son servant Battista di Vilussis. Le  terrain sera légué aux frères de Léonard, et sa servante reçut un  manteau noir à bords de fourrure.

C'est le début de la dispersion et de la perte des deux tiers des  cinquante mille documents originaux multidisciplinaires rédigés en vieux  toscan et cryptés par Léonard de Vinci. Chaque carnet, manuscrit, page,  croquis, dessin, texte et note est considéré comme une œuvre d’art à  part entière. Il ne resterait que treize mille documents environ.

Vingt ans après la mort de Léonard, François Ier dira au sculpteur Benvenuto Cellini : « Il n'y a jamais eu un autre homme né au monde qui en savait  autant que Léonard, pas autant en peinture, sculpture et architecture,  comme il était un grand philosophe. »

 

© Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Leonardo da Vinci » (voir la liste des auteurs) (voir aussi la page de discussion).

 
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